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2- Lucky mais pas Luciano - Vic-sur-Cère 1962 Le blog d'Alain Rattat sur le cyclisme en Auvergne-Limousin, veloquercy, est tellement riche qu'on ne sait s'il faut admirer le plus ses recherches sur le passé ou sa constance à célébrer le cyclisme d'aujourd'hui dans nos régions. Je reste pantois devant tant d'universalité surtout qu'il a aussi un immense respect pour la piste et le demi-fond en particulier. Alain, en plus de rouler, cherche comme beaucoup d'entre-nous à fiabiliser ses classements. Aussi je prends en général pour argent comptant les résultats de ses rubriques rétro que j'attends avec impatience. Il arrive cependant que certains résultats m'interpellent, comme celui de Vic-sur-Cère du 7 juillet 1962 dans sa rubrique "II y a cinquante ans". Trouver trois Cavaillonnais inconnus, donc des coureurs de chez moi, dont le vainqueur avec des pointures comme Roger Mazas ou Jean Prat dans les cinq premiers ça m'interpelle. Pour moi il n'y a pas de Martinez, Séguret et Lucciano à ce niveau à Cavaillon en 1962. S'interroger c'est bien, mais ce n'est pas si évident de trouver. Alors si je suis Lucky aujourd'hui, c'est que grâce au hasard, j'ai la solution du problème.
C U L T U R E C Y C L I S M E TROUVAILLES & CURIOSITES
Au départ, en 1962, en PACA, le seul Martinez à ce niveau c'est Rubio de l'AS Berre, Séguret c'est l'un des plus beaux villages du Vaucluse et de France, quant à Lucciano je donne ma langue au chat. Il faut parfois de la chance pour découvrir la vérité, on n'y est pour rien d'ailleurs. C'est Louis Delpiano qui m'a donné la solution en me permettant de scanner le résultat de Vic-sur-Cère où l'on peut lire que trois Cavaillonnais en vacances sont venus animer la course et damner le pion aux coureurs locaux. Dans le texte de l'article les trois Cavaillonnais comme vous pourrez le lire sont bien Martinez, Séguret et Lucciano. La solution est donné par Louis Delpiano qui a corrigé en partie Lucciano en son nom à lui. Et alors tout s'éclaire... Lors de notre conversation, Louis Delpiano m'a appris qu'il emmenait souvent d'autres coureurs avec lui dans sa voiture, d'où les Cavaillonnais. Il m'a dit aussi que le Beaucairois Pierre Ségura était parfois parmi ses passagers. Il est facile alors d'ajouter Rubio Martinez à nos deux lascards. Les "vacanciers" étaient simplement là pour gagner leur vie... Je reconnais que sans l'annotation et avec le titre de l'article j'aurais pu chercher longtemps. I'm very lucky. Frédéric Girard, le 7 juin 2017